Une seule expression permet de
synthétiser le deuxième trimestre : un
monde divisé. En Amérique du Nord et
en Europe, la reprise économique a été
plus forte que prévu grâce au succès
des campagnes de vaccination, qui a
favorisé le déconfinement de l’activité.
Le Royaume-Uni est sorti d’un hiver
morose marqué par un confinement
strict avec une folle envie de dépenser
l’épargne accumulée et de profiter à
nouveau de la vie. C’est la libération de
cette demande refoulée qui soutient une
reprise économique robuste dans les
économies qui redémarrent une nouvelle
fois. Le marché de l’emploi connaît lui
aussi une embellie rapide.
Toutefois, la propagation du variant
delta du coronavirus en Asie a donné lieu
à des reconfinements dans cette région
du monde car le déploiement des vaccins
a été poussif – par exemple au Japon –
et/ou car les gouvernements privilégient
toujours une politique « zéro Covid ».
De nouvelles pressions se sont ainsi
exercées sur les économies asiatiques,
demeurées à la traîne par rapport à
l’Europe et l’Amérique du Nord.
En outre, le débat sur l’inflation
a continué de faire rage au cours du
trimestre en raison de la persistance de
pénuries à l’échelle mondiale. De fait,
la récente recrudescence de Covid-19 en
Asie et les confinements qui ont suivi n’ont
fait qu’accentuer les perturbations des
chaînes d’approvisionnement, qui ont fait
grimper les coûts de production et les prix
de vente. Cette situation a créé quelques
anomalies extrêmes sur les marchés
mondiaux, par exemple sur le marché des
véhicules d’occasion aux Etats-Unis, où les
prix de certains modèles sont désormais
supérieurs à ceux des véhicules neufs !
Mais à la différence du premier
trimestre, les opérateurs de marché se
sont montrés plus pessimistes à l’égard
de l’économie face à la propagation du
variant Delta, craignant que la vigueur
de la demande s’essouffle vers la fin
de l’année et que la forte inflation ne
soit que temporaire. Par conséquent, le
rendement des bons du Trésor américain
à 10 ans a renoué avec ses niveaux
planchers et, sur les marchés actions, les
valeurs de qualité ont retrouvé les faveurs
des investisseurs, ce qui a permis à la
stratégie de progresser de 8,4% sur le
trimestre, surperformant ainsi son indice
de référence MSCI ACWI de 0,9%.1
Au cours du trimestre, deux
entreprises2 figurant dans notre
portefeuille ont organisé des journées
investisseurs au cours desquelles elles
ont annoncé une accélération de leurs
investissements dans la durabilité :
- SGS, une société de services de contrôle, d’inspection et de certification a présenté sa vision pour 2023 en mettant l’accent sur les mégatendances qui stimulent la demande pour son offre, la poussant à tenir de plus en plus compte de la durabilité dans alignement stratégique. Après 2023, SGS espère que ses solutions liées à la durabilité généreront plus de 50% de son chiffre d’affaires, contre 45% en 2020, priorité étant clairement donnée au développement des services en matière de santé/ nutrition et d’environnement afin d’aider les clients à augmenter leur taux de conformité ESG.3
- Orsted, le numéro un mondial du développement et de l’exploitation de parcs éoliens en mer, s’est fixé comme objectif de porter sa capacité de production installée d’électricité renouvelable à 50 GW d’ici 2030, en nette hausse par rapport à son objectif précédent de 30 GW fixé en 2018, sachant que sa capacité installée s’élève actuellement à 12 GW. L’entreprise manifeste ainsi sa grande confiance quant à son aptitude à décrocher de nouveaux contrats de production d’énergie renouvelable dans la décennie à venir.4
Outre la propagation du variant Delta à travers le monde, nous observons également une accélération du changement climatique, un constat sur
lequel nous reviendrons plus tard dans ce rapport. Un des enseignements de ce trimestre est que le monde se confronte à des problèmes de plus en plus importants. Nous pensons qu’en investissant dans les
entreprises qui apportent des solutions à ces problèmes, la stratégie sera bien positionnée pour obtenir une appréciation du capital de ses investisseurs au cours des dix prochaines années.
Faits marquants en matière d’engagement :
L’équipe Global RI a assisté à la
conférence ESG d’Exane,5 dont le principal
message a été que le souci de la durabilité est de plus en plus un facteur déterminant de la demande des clients en termes de produits et de solutions. Nous avons
rencontré les dirigeants de
plusieurs entreprises en portefeuille, notamment :
- Croda, un fabricant de produits chimiques spécialisés, qui a indiqué que toutes ses divisions sont bien armées pour accroître leur part de marché étant donné leur orientation en faveur de résultats durables. Par exemple, sa division Soins personnels voit quelques-uns de ses principaux clients comme L’Oréal mettre de plus en plus l’accent sur les ingrédients propres et écologiques dans leurs produits de beauté. En insistant sur la durabilité dans tout son périmètre d’innovation relative aux produits et tous ses investissements, Croda ambitionne de réduire l’impact environnemental des consommateurs au travers des produits qu’ils utilisent et se conformer à la législation environnementale.
- Sika, un fabricant de premier plan de produits chimiques destinés à la construction, a souligné un accroissement des considérations relatives à la durabilité dans le domaine du bâtiment et de la construction. L’entreprise pense que la prise en compte de la durabilité dans la construction devrait s’imposer au fil du temps à mesure que la législation environnementale se durcira et que la demande des clients augmentera.
- Schneider Electric, qui fournit des solutions de gestion de l’énergie et d’automatisation industrielle, a également remarqué un plus grand souci du développement durable parmi les gouvernements, ses clients et les investisseurs. L’entreprise constate que les plans de relance adoptés dans l’UE et aux Etats-Unis sont toujours plus axés sur la transition énergétique, les infrastructures intelligentes et la digitalisation dans l’industrie, ce qui crée une demande structurelle pour ses solutions durables.
1 Columbia Threadneedle Investments, juin 2021.
2 Les références à des actions spécifiques ne sauraient être considérées comme une recommandation d’achat.
3 SGS, Ambitions 2030 en matière de développement durable, juillet 2021.
4 Orsted, Realising our full potential as a global green energy major, juin 2021.
5 Tous les faits marquants en matière d’engagement remontent à la 23e conférence des DG européens organisée par Exane BNP Paribas le 3 juin 2021.
2 Les références à des actions spécifiques ne sauraient être considérées comme une recommandation d’achat.
3 SGS, Ambitions 2030 en matière de développement durable, juillet 2021.
4 Orsted, Realising our full potential as a global green energy major, juin 2021.
5 Tous les faits marquants en matière d’engagement remontent à la 23e conférence des DG européens organisée par Exane BNP Paribas le 3 juin 2021.
L’Allemagne fait partie de ces nombreux pays à travers le monde à avoir souffert de conditions météorologiques extrêmes cet été. Source: iStock.
Focus sur les énergies renouvelables : La crise climatique devient réelle
Le camping où j’ai passé mes congés d’été a été balayé par le vent et des pluies diluviennes,
qui ont inondé les tentes et les champs alentours. Dans ces conditions, il est difficile de
nier la réalité du changement climatique. Ce phénomène se traduit entre autres par des
précipitations plus fortes, mais aussi des sécheresses plus intenses, dont les exemples à
travers le monde n’ont pas manqué ces derniers mois.
Les températures extrêmes recensées
depuis le début de l’année sont
exceptionnelles à tous égards, depuis la
vague de chaleur record au Canada qui
a vu le mercure grimper jusqu’à 49,6 °C1
jusqu’aux inondations catastrophiques
de la vallée du Rhin en Europe2 et dans la
province de Henan en Chine,3 en passant
par les feux de forêt incontrôlables en
Sibérie,4 en Californie,5 en Turquie6 et en
Grèce.7 Les images de maisons, de routes
et de ponts détruits retransmises dans
les médias témoignent des conséquences
physiques du changement climatique.
Figure 1 : Températures moyennes mondiales entre 1850 et 2020
Source : https://showyourstripes.info/ Chaque bande représente une année ; les bandes bleues correspondent aux années plus
froides, les bandes rouges aux années plus chaudes.
Le réchauffement de la planète atteint
désormais 1,1 °C mais les températures
devraient devenir nettement plus élevées.
La figure 1 illustre bien l’ampleur du
réchauffement de la planète depuis l’ère
pré-industrielle. On peut difficilement ne
pas être d’accord avec ce tweet de Greta
Thunberg : « Nous sommes au tout début
d’une urgence climatique et écologique et
les événements météorologiques extrêmes
deviendront de plus en plus fréquents ».8
Nous constatons également les
répercussions de cette multiplication
des événements extrêmes (figure 2) sur
les marchés financiers. Par exemple,
les prix du café ont bondi à des niveaux
observés pour la dernière fois en 20149
en raison de la sécheresse et des gelées
les plus sévères de ces deux dernières
décennies au Brésil, qui ont fait baisser les
rendements. Les vagues de chaleur et la
sécheresse survenues cet été de part et
d’autre de la frontière entre les Etats-Unis
et le Canada devraient également faire
baisser les rendements agricoles tandis
que les inondations dans le bastion de
l’élevage porcin en Chine ont accentué
le risque de maladies du cheptel. Par
ailleurs, la vague de froid survenue en
début d’année au Texas a coûté des
millions de dollars à certaines compagnies
d’électricité.10
On sait qu’afin de limiter le
réchauffement à moins de 2 °C, il est
primordial de réduire dès maintenant et
massivement les émissions de gaz à effet
de serre (GES), et il semble que le monde
commence enfin à prendre conscience de
l’urgence climatique.
En mai, l’agence internationale de
l’énergie (AIE) a publié une feuille de
route vers la neutralité carbone à l’horizon
2050.11 La neutralité carbone signifie
un équilibre global entre les émissions
produites et les émissions retirées de
l’atmosphère terrestre. La principale
conclusion du rapport de l’AIE
est que cette transition énergétique
suppose une transformation sans
précédent des modes de production et
de consommation de l’énergie au niveau
mondial. Cette démarche nécessite le
déploiement immédiat et massif de toutes
les technologies d’énergies propres et
d’efficacité énergétique, ainsi qu’un élan
coordonné à l’échelle mondiale pour
accélérer la découverte de nouvelles
technologies dans les domaines des
batteries, de l’hydrogène vert et du
captage/stockage de carbone. Autre
conclusion forte de ce rapport : il n’est pas
nécessaire de réaliser de nouveaux projets
pétroliers et gaziers pour satisfaire nos
besoins futurs en énergie. En réalité,
il faudrait cesser d’investir dans les
énergies fossiles dès cette année pour
atteindre la neutralité carbone.
Figure 2 : Des événements extrêmes de plus en plus fréquents
Source: https://www.metoffice.gov.uk/weather/climate/climate-and-extreme-weather
Dans ces conditions, rien d’étonnant
à ce que la pression liée au changement
climatique commence à s’accentuer sur
les compagnies pétrolières et gazières,
et ce non seulement de la part des
autorités de réglementation mais aussi
des investisseurs et des clients. En effet,
plusieurs faits marquants à l’initiative
d’investisseurs ont coïncidé avec la
publication de ce rapport de l’AIE :
- Aux Pays-Bas, la justice a ordonné à Shell de porter à 45% la réduction de ses émissions de CO2 d’ici 2030 (contre 20% à l’heure actuelle) par rapport à leur niveau de 2019.12
- Aux Etats-Unis, Exxon est notoirement à la traîne des majors européennes dans son programme de décarbonation. Cependant, à la surprise générale, l’investisseur activiste Engine No. 1, dont la participation au capital s’élève à seulement 0,02%, a réussi à faire élire deux de ses candidats experts du climat au conseil d’administration d’Exxon avec le soutien public d’autres grands investisseurs.13
- Chez Chevron, les actionnaires ont adopté une résolution en faveur de la réduction des émissions Scope 3 (celles engendrées par les clients de Chevron).14
Le message est clair : si l’industrie
automobile et le secteur des services
collectivités parviennent à mettre en
oeuvre des plans de transition écologique,
il n’y a pas de raison que les compagnies
pétrolières et gazières ne puissent en faire
de même, d’où la pression grandissante
exercée en ce sens par les investisseurs
et les pouvoirs publics commence en
Europe comme aux Etats-Unis.
Mais même si les objectifs de
neutralité carbone se sont multipliés de
manière remarquable depuis 18 mois,
avec des engagements gouvernementaux
qui représentent désormais 70% du
PIB mondial,15 ces promesses n’ont
guère débouché sur des plans d’action
jusqu’ici. En fait, moins d’un quart de
ces engagements de neutralité carbone
ont abouti à des lois ou des politiques
concrètes.
Néanmoins, l’Europe a commencé
à prendre des mesures concrètes en
dévoilant son plan attendu de longue date
en faveur du climat, baptisé « Fit for 55 »
(Paré pour 55).16 Ce train de mesures,
qui doit encore être adopté, vise à aligner
les diverses politiques climatiques de
l’Europe sur son objectif de réduction des
émissions de CO2 de 55% d’ici à 2030.
Il vise également à rendre les politiques
climatiques existantes plus rigoureuses et
à en étendre la portée.
L’un des principaux changements
réside dans le développement du système
d’échange de quotas d’émission (SEQE) de
l’UE. Ces dix dernières années, la politique
de lutte contre le changement climatique
était largement axée sur la décarbonation
du secteur de l’électricité tandis que
d’autres secteurs demeuraient largement
à la marge. Toutefois, la donne va changer
car l’UE prévoit d’étendre le SEQE à tous
les secteurs émetteurs de CO2, y compris
le transport et le bâtiment. L’UE s’est
engagée à faire en sorte que le prix du
carbone reflète plus fidèlement le coût de la
décarbonation des économies, le but étant
qu’avec l’augmentation du prix du carbone,
les entreprises tiennent davantage compte
du facteur climatique dans leurs décisions
d’investissement. Le plan Fit for 55 prévoit
également la création d’une nouvelle taxe
carbone aux frontières de l’UE, un soutien
plus important aux carburants durables,
un fort accroissement de la promotion
de la voiture électrique et la rénovation
des bâtiments pour améliorer leur
efficacité énergétique. Un durcissement
de la taxation des carburants fossiles est
également à l’ordre du jour.
Nous pensons que la méga-tendance
de la décarbonation n’en est qu’à ses
débuts. Le volontarisme politique en
matière de réduction des émissions ne
devrait qu’augmenter avec l’accélération
du changement climatique.
La stratégie Columbia Threadneedle
Sustainable Outcomes Global Equity
est bien positionnée pour profiter de
ces changements. Nous investissons
dans des entreprises de premier plan
à la pointe des énergies renouvelables,
qui profiteront de l’augmentation prévue
des investissements dans ce domaine
dans la décennie à venir, ainsi que de
la hausse de la demande d’électricité
liée à l’électrification des économies.
Nous sommes également actionnaires
d’entreprises qui proposent des solutions
écologiques dans les domaines de la
mobilité, du bâtiment, de l’industrie et
de l’agriculture. Compte tenu de l’accent
qu’elle met sur l’obtention de résultats
positifs en matière de développement
durable, cette stratégie est bien placée
pour procurer des rendements solides aux
investisseurs au cours des 10 prochaines
années en bénéficiant de la demande des
clients soucieux de l’environnement et du
durcissement de la réglementation par les
pouvoirs publics.
1 https://www.bbc.co.uk/news/world-us-canada-57654133,
30 juin 2021.
2 https://www.bbc.co.uk/news/world-europe-57850504, 15 juillet 2021.
3 https://www.theguardian.com/weather/video/2021/jul/22/ henan-floods-aerial-images-show-flood-devastation-in-chineseprovince- video, 22 juillet 2021.
4 https://www.theguardian.com/world/2021/aug/09/smokesiberia- wildfires-reaches-north-pole-historic-first, 9 août 2021.
5 https://www.theguardian.com/us-news/2021/aug/17/ california-wildfires-dixie-fire-damage-crews, 17 août 2021.
6 https://www.bbc.co.uk/news/world-europe-58057081, 2 août 2021.
7 https://www.bbc.co.uk/news/world-europe-58141336, 9 août 2021.
8 https://twitter.com/GretaThunberg/ status/1415600846356819971?s=20, 15 juillet 2021.
9 https://www.ico.org/show_news.asp?id=761
10 https://www.wsj.com/articles/texas-grapples-with-crushingpower- bills-after-freeze-11614095953
11 https://www.iea.org/reports/net-zero-by-2050
12 https://www.bbc.co.uk/news/world-europe-57257982
13 https://www.reuters.com/business/sustainable-business/ shareholder-activism-reaches-milestone-exxon-board-votenears- end-2021-05-26/
14 https://www.reuters.com/business/energy/chevronshareholders- approve-proposal-cut-customeremissions- 2021-05-26/
15 Energy & Climate Intelligence Unit, TAKING STOCK : A global assessment of net zero targets, mars 2021.
16 https://ec.europa.eu/commission/presscorner/detail/en/ ip_21_3541
2 https://www.bbc.co.uk/news/world-europe-57850504, 15 juillet 2021.
3 https://www.theguardian.com/weather/video/2021/jul/22/ henan-floods-aerial-images-show-flood-devastation-in-chineseprovince- video, 22 juillet 2021.
4 https://www.theguardian.com/world/2021/aug/09/smokesiberia- wildfires-reaches-north-pole-historic-first, 9 août 2021.
5 https://www.theguardian.com/us-news/2021/aug/17/ california-wildfires-dixie-fire-damage-crews, 17 août 2021.
6 https://www.bbc.co.uk/news/world-europe-58057081, 2 août 2021.
7 https://www.bbc.co.uk/news/world-europe-58141336, 9 août 2021.
8 https://twitter.com/GretaThunberg/ status/1415600846356819971?s=20, 15 juillet 2021.
9 https://www.ico.org/show_news.asp?id=761
10 https://www.wsj.com/articles/texas-grapples-with-crushingpower- bills-after-freeze-11614095953
11 https://www.iea.org/reports/net-zero-by-2050
12 https://www.bbc.co.uk/news/world-europe-57257982
13 https://www.reuters.com/business/sustainable-business/ shareholder-activism-reaches-milestone-exxon-board-votenears- end-2021-05-26/
14 https://www.reuters.com/business/energy/chevronshareholders- approve-proposal-cut-customeremissions- 2021-05-26/
15 Energy & Climate Intelligence Unit, TAKING STOCK : A global assessment of net zero targets, mars 2021.
16 https://ec.europa.eu/commission/presscorner/detail/en/ ip_21_3541
Focus sur certaines participations – T2 2021
Nous avons initié de nouvelles positions au sein de la stratégie :1
1 Les références à des actions ou des obligations spécifiques ne sauraient être considérées comme une recommandation d’investissement. Tous les droits de propriété intellectuelle sur les marques
et logos sont réservés par leurs propriétaires respectifs.
Threadneedle Global Sustainable Equity Composite
Rapport GIPS : Columbia Threadneedle Investments EMEA APAC
Devise de présentation : USD
1. Columbia Threadneedle Investments EMEA APAC (la « Société »)
déclare se conformer aux normes internationales en matière de
présentation des performances d’investissement (GIPS®), et a
préparé et présenté ce rapport conformément aux normes GIPS.
Columbia Threadneedle Investments EMEA APAC a fait l’objet
de vérifications indépendantes par Ernst & Young LLP pour les
périodes comprises entre le 1er janvier 2000 et le 31 décembre
2018. Les rapports de vérification sont disponibles sur demande.
Une société qui déclare se conformer aux normes GIPS doit
mettre en place des politiques et des procédures de conformité à
toutes les prescriptions applicables de ces normes. La vérification
doit permettre de garantir que les politiques et les procédures
de la société concernant la gestion du composite et des fonds
en gestion collective, ainsi que le calcul, la présentation et la
répartition de la performance, respectent les normes GIPS et
ont été mises en oeuvre à l’échelle de la société. La vérification
ne garantit pas l’exactitude d’un quelconque compte-rendu
spécifique de la performance. GIPS® est une marque déposée
du CFA Institute. Le CFA Institute ne soutient ni ne promeut cette
organisation, pas plus qu’il ne garantit l’exactitude ou la qualité
du contenu du présent document.
2 La « Société » se définit comme l’ensemble des portefeuilles
gérés par Columbia Threadneedle Investments EMEA APAC
(avant le 1er janvier 2021, la Société était connue sous le nom
Threadneedle Asset Management), qui inclut Threadneedle Asset
Management Limited (TAML), Threadneedle International Limited
(TINTL), Threadneedle Investments Singapore (Pte.) Limited
(TIS) et Threadneedle Management Luxembourg S.A. (TMLSA),
hors portefeuilles immobiliers investis en direct. La définition
de la Société a été élargie en 2015 aux sociétés affiliées de
Threadneedle Asset Management à Singapour. TAML et TINTL
sont agréées et réglementées au Royaume-Uni par la Financial
Conduct Authority (FCA). TINTL est également agréée en tant que
conseiller en investissement par la U.S. Securities and Exchange
Commission et en tant que Commodities Trading Advisor auprès
de la U.S. Commodity Futures Trading Commission. TIS est
réglementée à Singapour par la Monetary Authority of Singapore.
TMLSA est agréée et réglementée au Luxembourg par la
Commission de Surveillance du Secteur Financier (CSSF).
Le 1er juillet 2020, Threadneedle Asset Management Malaysia
Sdn. Bhd (TAMM) est sortie du périmètre de la Société. Columbia
Threadneedle Investments est le nom de marque international
du groupe de sociétés Columbia et Threadneedle. Le groupe
de sociétés Columbia et Threadneedle, qui inclut différentes
entreprises distinctes satisfaisant aux normes GIPS, a commencé
à utiliser la marque internationale Columbia Threadneedle
Investments le 30 mars 2015.
3. Une stratégie concentrée en actions internationales axée sur
les entreprises de qualité et qui s’efforce d’obtenir des résultats
positifs sur le plan du développement durable, conformément
aux Objectifs de développement durable (ODD) des Nations
Unies, tout en générant des rendements financiers supérieurs.
Le composite a été créé le 30 novembre 2018.
4. Les performances des portefeuilles utilisés dans les
composites sont calculées sur la base des cours mondiaux
officiels de clôture quotidiens et des flux de trésorerie en
début de journée. Les performances des composites sont
calculées à l’aide des pondérations en début de période et des
performances mensuelles des portefeuilles sous-jacents. Les
performances périodiques sont géométriquement combinées
afin de dégager des performances à plus long terme. Les
performances brutes de frais sont présentées avant imputation
des commissions de gestion et de dépositaire, mais après
déduction des frais de négociation. Les performances sont brutes
de la retenue à la source. Les performances nettes de frais sont
calculées en déduisant de la performance mensuelle brute la
commission indiquée dans le barème représentatif. Les règles
d’évaluation des investissements, de calcul des performances
et de préparation des rapports GIPS, ainsi que la liste des
descriptions de composites, la liste des descriptions de fonds
en gestion collective dont la distribution est limitée et la liste
des fonds en gestion collective distribués à grande échelle sont
disponibles sur simple demande.
5. La dispersion des performances annuelles est mesurée par
l’écart-type équipondéré des performances des portefeuilles
représentés au sein du composite sur l’ensemble de l’année. La
dispersion est présentée uniquement lorsqu’il y a 6 portefeuilles
ou plus sur l’ensemble de la période sous revue. L’écart-type
ne sera pas présenté, à moins qu’il existe des données de
performance mensuelle sur une période de 36 mois.
6. L’écart-type ex-post annualisé sur 3 ans mesure la variabilité
des performances brutes de frais des composites et de l’indice
de référence sur les 36 mois précédents.
7. Le barème des commissions suivant constitue le barème
représentatif actuel pour les clients institutionnels qui sollicitent
des services de gestion d’investissement dans la stratégie
désignée : 0,65% par an. Les données sur la performance brute
de frais ne tiennent pas compte des commissions de gestion.
Les informations suivantes illustrent, à l’aide d’un exemple
hypothétique, l’impact cumulé des frais sur la performance
d’un investissement. Si un portefeuille génère une performance
annuelle de 10% pendant 5 ans avec une commission de gestion
annuelle de 65 points de base, sa performance brute totale au
bout de 5 ans serait de 61,1% tandis que sa performance nette
de frais sur la même période ressortirait à 55,9%.
8. L’indice MSCI AC World se veut un indicateur général de la
performance des marchés actions du monde entier. Il comprend
des titres de 23 pays développés et 24 pays émergents. Les
performances de l’indice tiennent compte du réinvestissement
des dividendes et autres bénéfices. Elles ne sont pas couvertes
par le rapport des vérificateurs indépendants.
9. Les performances passées ne préjugent pas des résultats
futurs et il existe un risque de perte en capital. Il ne saurait être
garanti qu’un objectif d’investissement sera atteint ou que les
anticipations de rendement se réaliseront. La prudence est de
mise lors de la comparaison de ces résultats avec ceux publiés
par d’autres conseillers en investissement, d’autres véhicules
d’investissement et indices non gérés, en raison de différences
potentielles dans les méthodes de calcul.